2012

2012

Même si l’échec de P. lounsburyi peut s’expliquer par des raisons climatiques ou écologiques (cf. § précédent), il n’était pas possible d’exclure que le petit nombre d’individus lâchés sur chaque site soit à l’origine de l’extinction des populations. Pour tester cette hypothèse, une nouvelle campagne de production et de lâchers de P. lounsburyi a été organisée pendant la saison 2012. Elle vise à introduire environ 30000 individus sur deux sites des Alpes-Maritimes, soit environ 20 fois plus d’individus par site qu’en 2008 ! C’est évidemment une nouvelle opportunité d’acclimater durablement P. lounsburyi. Ce travail est actuellement en cours et les premiers résultats ne seront disponibles qu’en fin d’automne.

Parallèlement, les travaux concernant la systématique et l’écologie des parasitoïdes du genre Eupelmus et leurs rôles comme potentiels régulateurs de la Mouche de l’olive se poursuivent dans le but de comparer les situations françaises (sur le Continent et en Corse) avec celles d’autres pays méditerranéens.